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Madri(é)gale
Polyphonies madrigalistes pour dix voix et continuo

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Dans les madrigaux du 7e livre de Monteverdi, les Israelsbrünnlein de Schein, ou le motet  Jesu Meine Freude de Bach, l’illustration des affects par des figures musicales et la basse continue sont omniprésentes. Cette polyphonie crée une puissante combinaison de mots chantés et d’émotions traduites en notes et en rythmes. 
Si un mot résonne en nous d’une manière unique lorsqu’il n’a pas besoin d’être traduit, comment une figure musicale nous affecte-t-elle ? Et de lorsqu’elle est en langue étrangère ? 


Les traités ont codifié les figures musicales, et les compositeurs mentionnés sont des experts en la matière. Cette exploration nous permettra de voir comment chacun organise les affects selon la grammaire de sa langue maternelle. Que nous soyons expatriés, adoptés, binationaux ou simplement amoureux des langues, nous nous demanderons comment nous ressentons la musique des mots.

Ce programme ne se contente pas de répondre à cette question ; il offre une plongée dans des musiques où les mots résonnent par eux-mêmes. Pour les compositeurs, les mots vibraient, guidés par leur instinct maternel et leur rationalité figuraliste, créant ainsi une expérience musicale aussi profonde qu’intuitive.

Madri(é)gale explore l’idée de la résonance unique des mots dans leur langue originale et de la façon dont les figures musicales affectent l’auditeur, même lorsque la langue est étrangère. La réflexion sur l’influence et les liens entre la langue maternelle et des codes musicaux est fascinante et riche en implications. Elle nous permet d’écouter, entendre et comprendre la littérature musicale de la Seconda Prattica depuis une perspective d’altérité.

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